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Commentaires

Valéry-Xavier Lentz

Je partage assez votre oint de vue. J'ai publié un post à ce sujet sur Publius : http://publiusleuropeen.typepad.com/publius/2008/01/geremek-un-meil.html

Je signale à vos lecteurs un article sur M. Geremek paru sur le Taurillon il y a quelques mois alors qu'il était en conflit avec son gouvernement :

http://www.taurillon.org/Bronislaw-Geremek-Portrait-d-un-polonais-europeen

Edgar

Toujours savoureux de lire des européens en appeler à la vox populi alors qu'ils sont, en France, en train de s'asseoir dessus.

Reynié

Cher Monsieur, dans votre monde simple et facile, vous faites de moi le maître et le censeur de choix qui appartiennent au président... Oui, j'en appelle à la vox populi européenne, et je vous laisse vos rêves nationalistes. Mais au fait, vous rangez qui dans votre "nation" suprême ? Pas les trois candidats pour lesquels les Français ont le plus voté en 2007, et de très loin, et qui ont tous soutenu le TCE ! Il vous reste Le Pen (un peu âgé tout de même), De Villiers (rallié à Sarkozy désormais, dura lex sed lex), Marie-George Buffet (à la peine), Arlette Laguiller (retraitée), Olivier Besancenot (c'est cela ou vous penchez pour Laurent Fabius ? Mélenchon ? Bruno Mégret ?). C'est un drôle de pays ! Allez, bon courage !

Edgar

Cher Monsieur,

Ledit président, à ma connaissance, n'a pas encore supprimé la liberté d'expression. Or, je ne vois pas bien vos protestations contre le passage en force du TCE, duquel vous semblez ainsi vous désolidariser en en donnant la responsabilité au Président - un brin de mauvaise conscience ?

Pour ce qui est des leaders politiques de notre beau pays, figurez-vous que je suis comme vous, on ne m'a pas demandé mon avis quand à leur sélection, je me contente de le donner par-ci par-là.

Si vous trouvez Ségolène ou Nicolas attractifs, ou DSK entraînant, libre à vous.

Mon monde n'est ni simple, ni facile. Le sort d'une nation de 64 millions d'habitants dans un monde de 6,6 milliards d'habitants est délicat à gérer. C'est vous qui voulez simplifier ce constat d'une dure réalité, en construisant un mol oreiller ingouvernable de 450 millions d'habitants.

Allez, bien à vous !


olivier

L'idéologie consiste à trouver la vox populi bonne en soi quand elle est européenne, et mauvaise quand elle exprime des soucis nationaux.

C'est carré, net, rassurant.

Ceux qui s'éloignent de cet univers manichéen, ont une tendance "socialiste-nationale" - et rien de moins ! Le maître disqualifie l'adversaire politique, qui sort du 'politique' pour entrer dans le registre moral, mais forcément du côté du mal.

Il y a pour le maître et sa cour, de mauvais objets. Reynié ne dira jamais "Edgar vous avez raison sur tel point, mais..." Reynié n'objecte pas, parce qu'il n'est JAMAIS interrogé par un argument, même parfaitement logique (l'argument est toujours-déjà classé "bien-mal"). La pertinence, et son corollaire, le doute, sont étrangers à cette pensée qui fonctionne sur le registre de l'adhésion et du rejet, c'est à dire de la soumission au maître "gardien du temple".

Il faut, pour compenser et en contre-feu, accuser l'autre de "simplicité", de "facilité", et prendre la pause intellectuelle (photos inspirées, références multiples, nomination flatteuse de 'politologue'),

alors qu'il ne s'agit que d'un ordre avec son petit maître... Ce sont des fonctionnements très classiques - le plus amusant c'est qu'il se voudrait antistal alors que tout dans ce blog trahit autre chose !


J'adore !

Reynié

Cher Monsieur (jeune homme peut-être ?) Maîtrisez vos émotions... lorsque vous relirez votre commentaire, vous noterez l'étonnante ressemblance entre l'objet que vous décrivez et... vous-même, ou tout au moins le style du "décrivant", sinon l'être, car moi, à la différence de vous, je ne prétends pas en savoir autant sur vous. Je me permets un conseil sincèrement amical : libérez vous de ce mimétisme doctrinal proche du réflexe. Vous pourriez l'écrire en dormant, j'en suis sûr. C'est devenu une vulgate assommante, entre une sous-sociologie pseudo critique et un néo-militantisme petit bourgeois proche d'un train-train quotidien (vous ne descendez pas à la mine tout à l'heure pour nourrir vos huit enfants glacés de froid j'espère !). Même pour vous, j'en suis certain, cela provoquera l'ennui de penser et de décrire le monde ainsi aussi longtemps que vous ne verrez pas à quel point vous pouvez être drôle. Pour les photos, désolé si ma bobine ne vous revient pas (je n'ai pas dit mon "faciès" car vous me soupçonneriez de vous taxer de social-nationaliste - et non pas "socialiste-national comme vous l'écrivez. Ayez la gentillesse de m'indiquer des photos qui sont exemplaires à vos yeux, pas de moi j'imagine mais de personnes que vous aimez bien et qui vous semble ne pas prendre une pose inspirée, mais de face tout de même pour que je puisse me rendre compte de la différence. Pour les références, je suis désolé, c'est mon travail, j'ai la faiblesse de le presenter sur un blog personnel -c'est un peu fait pour ça, comment dire...-, et comme je commence à avoir un peu de bouteille (pour ne pas dire quelques années au compteur !), je suis capable d'aligner pas mal de références. Pour "politologue", c'est mon métier ! mais, contrairement à vous, je ne trouve pas la désignation "flatteuse". Je suis même embarassé depuis que les sondeurs la reprennent à leur compte car je ne limite pas mon activité à commenter ou à faire des sondages, mais bon ce n'est pas un débat fondamental(mais c'est vous qui l'abordez!). Cordialement,Reynié.

olivier

Avant d'interroger mon éventuel militantisme (dont, je le crains, vous ne savez absolument rien)
commencez par être capable de vous dire :

"l'objection d'Edgar sur la vox populi n'est pas totalement dénuée de fondements".

Personne ne vous demande de vous renier.

Personne ne vous demande de changer d'avis.

On vous demande juste de saisir, dans un raisonnement qui n'est pas le vôtre,

sa "part" de pertinence.

Une part. Pas entier, pas total. Vous saisissez ? Non ? Pas "totalement". Comment on fait pour vous expliquer que l'autre a une part et que vous y survivrez ? Je ne sais pas, moi... La PART, LA PARTIE, le "pas-total", le pas "oups, ou rien". La part, la part Dominique.

C'est pas le bout du monde.
On vous demande juste de ne pas être à la fois dans une posture intellectuelle et dans une attitude passionnelle, viscérale, haletante, furieuse.

On vous demande juste que l'aura universitaire dont vous vous prévalez à l'envi, de manière parfois gênante pour vos collègues, vous astreigne en contrepartie à une obligation d'honnêteté intellectuelle,

c'est à dire d'admettre quand elle est fondée en logique UNE PART de l'autre.

Vous en avez été depuis des mois totalement incapable. C'est terrifiant.

Si vous ne voyez pas de quoi on parle, référez-vous à un autre partisan de l'Europe, Olivier Duhamel. Vous verrez qu'on peut avoir des idées, et savoir que les autres en ont aussi. Qu'on peut s'opposer aux adversaires de votre Europe sans leur balancer à la figure que dans le fond ils sont les héritiers de ceci ou cela, (et en plus leur envoyer la pire insulte qui existe au monde : la référence plus ou moins courageuse au nazisme).

Ce serait... un petit pas pour Dominique, un grand pour l'Europe...

La part de l'autre, Dominique. Du soir au matin, demandez-vous ce que vous avez fait de la part de l'autre...

Reynié

Exprimez-vous sur le fond. Vous vous énervez contre ma personne, au point de sonder mes collègues si je vous lis bien !, mais vous n'exposez pas vos idées ! Défendez un point de vue plutôt que de vous contenter, d'une manière tout de même grandiloquente, de me reprocher d'être intolérant, et "furieux" et "haletant"... tout ça parce que je propose la candidature de Geremek à la présidence de l'Union, thème de la note que vous commentez ? Allons !

olivier

Il n'y a pas plus sourd qu'un Reynié qui ne veut pas entendre... ou qui a un intérêt farouche à mettre en scène sa surdité.

Reprenons :

Vous évoquez dans votre note la vox populi.

Edgar vous fait remarquer que vous avez à l'égard de la vox populi une attitude disons changeante, et qu'il y a une bonne et une mauvaise "vox".

Vous ne parvenez pas à entendre un seul mot de cette objection. Vous sortez immédiatement la référence à Mégret. Votre interlocuteur est renvoyé à sa supposée simplicité (apprenez à écrire comme lui, lisez la note sur Jouyet et on en reparlera...)

C'est tout de même intéressant "en soi" cette impossibilité d'entendre une objection,

cette impossibilité d'aller à rebours de ses intérêts idéologiques pour reprendre les termes de Benny Lévy au sujet de Sartre.

Ca, cette impossibilité quasi physique de faire une place à l'objection et à l'autre, ça en raconte long sur la NATURE d'un engagement...

PS : qui vous a appris à vous en prendre à des engagements "petits bourgeois" ? L'Humanité de Papa ?

Comme vous dites "Allons !"

valery

Les militants d'extrême gauche se moquent pas mal de la vow populi quand il s'agit par exemple de savoir si les étudiants souhaitent aller en cour ou doivent se soumettre à une minorité d'activistes qui bloquent les accès aux amphis pour des raisons idéologiques.

En réalité ce qui intéresse ces extrêmistes ce n'est pas tant la démocratie - les réflexes qui les animent sont rarement l'anti-autoritarisme ou le respect des libertés - que la possibilité en détournant les procédures démocratiques comme le référendum - d'avoir leur 1/4 d'heure de célébrité.

Surfant sur l'ignorance de nos concitoyens sur les questions européennes - oui je sais les politiques europeistes en sont les premiers responsables - ils ont su détourner le débat de son enjeu et imposer des thématiques hors sujet et des clichés falacieux en lieu et place du débat public légitime qui aurait pu se tenir.

On ne s'étonnera quère que ces personnes préfèrent une procédure qu'ils peuvent aisément détourner à leur profit plutôt que le mode de ratification ordinaire qui consiste à utiliser les mécanismes de la démocratie représentative plus adaptés à ce type de textes.

olivier

Lentz :

Sauf que ce n'est pas l'extrême-gauche qui a gagné le 29 Mai 2005, mais une majorité de gens qui sont assez respectables pour produire de temps en temps ce dont vous avez besoin pour vivre... (entre autres).

On a posé une question aux citoyens, et ils ont répondu.

Vous avez le droit de penser qu'ils ont eu tort,

mais je vous invite, Lentz, à vous méfier de la tentation de vous situer dans une minorité-qui-sait.

Vous avez parfaitement le droit d'être en désaccord avec la majorité, mais, en démocratie, vous n'avez pas le droit à dénier à cette majorité une forme de légitimité.

Ce mépris envers vos concitoyens n'honore pas le libéralisme et la démocratie.

Vous auriez dû vous incliner. Quitte à ce que nous cherchions ensemble un compromis, comme ont réussi les danois.

L'extrême-gauche essayez plutôt de la traquer en vous.

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