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« OGM : les Etats-Unis et l'Europe face au futur | Accueil | Le projet de nouveau traité européen »

Commentaires

Jean-Michel Fayard

Euh vous trouvez vraiment que c'était une "modernisation salutaire de la gauche" la politique de Fabius entre 2000 et 2002 ? Sur le contre-sens électoral nous sommes d'accord mais il me semble que même sur le plan économique il n'y a pas photo entre les résultats de la gauche plurielle épisode I (1997-2000) et ceux de la seconde période (2000-2002) où Jospin rappele Fabius et Lang et préfère les communistes aux verts.

Sur le maxi-traité, on voit clairement dans son dernier discours qu'il est en train de manoeuvrer pour retourner sa veste sans que ça ne se voit trop :

« La reconstruction du Parti socialiste et la réussite de nos propositions alternatives passent enfin par une réflexion lucide sur l’Europe. Débat riche. D’ici quelques mois, lorsque le texte en aura été complètement écrit, nous aurons à nous déterminer sur le traité constitutionnel « corrigé ». Nous n’avons oublié ni les arguments échangés de part et d’autre, ni la consultation populaire. Mais de grâce, ne nous enfermons pas dans la seule problématique institutionnelle ! Ne dispersons pas nos forces dans la mécanique procédurale ! Ce dont l’Europe a besoin, c’est surtout d’un cap et d’une stratégie. [... Proposition de la Communauté européenne de la Recherche et de l’Innovation, etc...] »

http://www.laurent-fabius.net/article976.html

Reynié

Merci pour la citation de Fabius que je ne connaissais pas et pour le lien. Ce que je trouvais "salutaire" chez le Fabius de la période 1997-2002 était la réduction de l'écart entre ce que les socialistes préconisent lorsqu'ils sont dans l'opposition et ce qu'ils font lorsqu'ils sont au pouvoir. On sait que, presque toujours, le passage de l'opposition à la majorité s'accompagne d'un certain affaissement -déception, déconvenue, revers, etc.- mais dans le cas de la gauche de gouvernement, l'idée est moins celle de la déception que celle de la trahison, en raison de la fameuse promesse faite plus ou moins implicitement de rompre avec le modèle économique dominant. Tout se passe comme si la gauche française ne croyait pas pouvoir exister sans faire cette promesse devenant illégitime à gouverner faute de pouvoir l'accomplir une fois parvenue au pouvoir.

René

Avez-vous seulement assisté à la réunion des fabusiens le 29 septembre rue Saint Guillaume ?

Devant un public largement acquis et presque obséquieux, M. Fabius a su calmer quelques grandes valeurs. Il a fait montrer d'une impuissance manifeste à les transformer en propositions d'actions (proposant cette communauté européenne et la protection de l'environnement). Sa stratégie ? "une gauche rassemblée mais gardant une ligne politique cohérente" (citation du jour susmentionné). D'aucuns appelleraient cela de la sagesse passive...

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