Sur ce blog, dans la rubrique ci-contre intitulée Politique en…, on peut accéder aux sites des principaux partis politiques de chacun des 27 pays membres de l’Union, ainsi que vers le ou les sites du Parlement national selon que son organisation est monocamérale ou bicamérale. La liste des 27 Etats est complétée par les liens pertinents pour les deux pays qui sont aujourd’hui engagés dans le processus d’adhésion, la Turquie et la Croatie. Les pays sont classés par ordre alphabétique, d’Allemagne à Turquie. Je suis preneur de tous les liens jugés utiles pour enrichir ces fiches (médias, syndicats, etc.).
UK Independance Party :
http://www.ukip.org/ukip/index.php
Rédigé par : edgar | 24 août 2007 à 15:59
Merci, je l'ajoute donc à la liste Politique au Royaume Uni.
Rédigé par : Reynié | 24 août 2007 à 19:18
Toujours un plaisir chez les nationalistes sociaux de contribuer à élever le débat...
Rédigé par : Edgar | 24 août 2007 à 23:08
Allons, allons... écrire "les nationalistes sociaux" revient à confondre le "national-socialisme" avec le "social-nationalisme", ce que je ne crois pas possible de faire.
Rédigé par : Reynié | 25 août 2007 à 14:56
Excusez-moi, je ne voulais pas sous-entendre que vous auriez voulu assimiler sociaux nationalistes et nationalistes sociaux.
La mauvaise rhétorique du type "bonnet blanc et blanc bonnet" est réservée aux nonistes ; un professeur à l'IEP ne s'abaisserait pas si bas...
Rédigé par : Edgar | 25 août 2007 à 17:11
Peut-être avez-vous lu mon livre. Vous savez alors que j'ai pris soin dans mon introduction de préciser le sujet de mon étonnement et de ma critique : ce n'était pas le "non" au TCE, mais le recours à un système d'argumentation relevant d'un nationalisme xénophobe par certains tenants du "non" de gauche se réclamant cependant toujours par ailleurs -ou dans d'autres contextes- de l'internationalisme. J'ai d'ailleurs pointé 1,5 exception à gauche : d'un côté, celle des trotskistes de LO et de la LCR ; d'un autre côté, celle de Chevènement (ce courant constitue une demi exception dans la mesure où le socialisme de JPC est un républicanisme nationaliste depuis le début capable de pester contre les "élites mondialisées" -registre parfois glissant- mais qui ne donne pas dans l'argument xénophobe dans le cadre de la campagne référendaire de 2005(sauf erreur de ma part).
Rédigé par : Reynié | 25 août 2007 à 17:42
Si l'on ajoute un petit parti comme les nationalistes de l'UKIP pour le Royaume-Uni alors il faut sans doute ajouter aussi le SNP qui a fait un excellent score lors des dernières élections en Ecosse : http://www.snp.org/
Rédigé par : Valéry-Xavier Lentz | 26 août 2007 à 08:58
C'est fait maintenant. Merci beaucoup.
Rédigé par : Reynié | 26 août 2007 à 12:30
J'ai lu votre livre, et je l'ai trouvé, comment dire... léger.
Vous trouverez mes notes de lecture ici : http://www.lalettrevolee.net/article-1258485.html
Bien cordialement.
Rédigé par : edgar | 27 août 2007 à 15:00
J'avais lu votre texte et je vous en remercie. J'ai mené un travail en consultant des centaines de documents relevant des "archives immédiates" et couvrant télés, radios, presse, Net. Ce fut lourd et pénible... Je l'ai mené avec minutie (par exemple, puisque vous ironisez à ce sujet, je précise que l'entretien télévisé avec M.G. Buffet est réalisé "en duplex" pour que des lecteurs ne soient pas éventuellement étonnés de lire ses propos tenus en direct dans une émission de télé alors qu'ils auraient le souvenir d'avoir assisté à son meeting en province le même jour, etc). Sur le fond, il me semble incontestable qu'une question est régulièrement posée au sein de la tradition socialiste : la régulation du capitalisme, pour certains la lutte contre, doit-elle épouser les formes de l'internationalisme, qui sont aussi celles de l'adversaire, ou bien reposer sur la mobilisation de l'appareil d'Etat et du référent idéologique national ? Je persiste à penser que cette question s'est posée au moins à trois moments différents dans la tradition socialiste française (et européenne en fait) : 1)autour de la crise de 1929, dans les années 30 ; 2)autour de la question européenne, notamment en 1981-1984 ; 3)face à la globalisation, depuis 1989/1992. A chaque fois, la crise ou la transformation de l'économie capitaliste a été associée à une résurgence de l'interrogation sur la possibilité de gouverner d'une manière "socialiste" : en 1934-1936, en 1981-84 et en 2002-2005. Chaque fois, deux positions s'affrontent: a) on ne saurait être socialiste sans être internationaliste, question d'efficacité autant que de valeurs (Blum/Mitterrand/la Gauche du Oui); b)le retour à l'Etat et à la nation sont les conditions d'une politique anti-libérale efficace (Déat/Chevènement/la Gauche du Non). La question demeure et la gauche est en train de se la poser. La refondation actuelle du PS suppose d'y répondre enfin clairement. La gauche socialiste doit être capable de montrer qu'elle peut combiner le progrès humain -lequel?- avec les performances économiques requises par les contraintes de la globalisation. De son côté, la gauche anti-libérale doit être capable de montrer qu'il existe un mouvement de masse anti-libéral planétaire et compatible avec les valeurs humanistes, faute de quoi elle s'éteindra ou se trouvera contrainte de revenir au modèle "social-nationaliste". Cordialement. Reynié.
Rédigé par : Reynié | 28 août 2007 à 12:45
vous n'employez pas le terme de République, qui ne cadre pas avec votre analyse binaire. La tradition républicaine française est à la fois ouverte par nature, car reposant sur des principes universalisables, et pacifique, car limitée à un territoire donné. Pierre Mendès France lui a donné sa noblesse le plus récemment, et il était opposé à la construction inique que l'on nous propose encore.
Je persiste à penser que vos arguments ont volé très bas. Cordialement.
Rédigé par : edgar | 28 août 2007 à 16:23
@edgar : pourtant le livre de M. Reynié permet de constater que les arguments utilisés par l'extrême-gauche et ceux qui tentaient de chasser sur ses terres au sein de la gauche ont souvent relevé du simple nationalisme. Sous le prétexte de défendre un modèle social qui pourtant a beaucoup de plomb dans l'aile, la gauche du non a surtout défendu l'État national traditionnel. Cette posture a fatalement entraîné les dérapages que l'on a pu entendre car le nationalisme se définit avant tout par l'exclusion. Ce n'est pas nouveau dans l'histoire de la gauche mais ce fut particulièrement visible lors du référendum de 2005, comme l'avait ressenti Serge July dans son brillant éditorial du lendemain du 29 mai. Les travaux de M. Reynié ont permis de démontrer que le contenu des interventions lors de la campagne a confirmé ce constat.
Aujourd'hui on remarque que la gauche archaïque, qui s'inscrit encore aujourd'hui dans une tradition marxiste, se réfugie dans ce social-nationalisme caractéristique du sentiment de village gaulois assiégé que peuvent ressentir ceux qui sont plongé dans une idéologie du passé. Ils ont réussis dans le contexte de 2005 à polluer le débat en imposant leurs thèmes plutôt que de permettre de débattre véritablement du traité constitutionnel, faute d'avoir en face d'eux des responsables politiques compétents pour expliquer les enjeux du référendum. Fort heureusement il s'agit plus pour ce courant d'un chant du signe que d'un positionnement durable dans le champs politique français. Leur seule chance est le vide de la gauche démocratique qui met du temps à se restructurer. Dès qu'une offre politique social-démocrate cohérente, c'est à dire débarrassée des archaïsmes idéologiques de l'extrême-gauche, se sera organisée, les sociaux-nationalistes se retrouveront relégués à l'extrême-gauche dont ils n'auraient jamais dû déborder. La gauche c'est justement l'internationalisme et l'humanisme et donc nécessairement l'Europe.
Rédigé par : valery | 30 août 2007 à 08:51
Tiens, je ne savais pas que Signal était de retour, salut les collabos.
Rédigé par : Gérard Couvert | 01 juin 2009 à 12:07
Et oui! Le temps passe et les choses ne s'améliorent pas du côté de Dominique Reynié. Il signe aujourd'hui 3 Juin, dans Libération, une interview violemment anti-gauche...sous le couvert d'une enquête en tant que Professeur à Sciences Po, comme d'habitude!
Libé pourrait s'épargner la propagande UMP dans ses colonnes en lisant mieux:
« Dominique Reynié participe fréquemment à l'émission d'Yves Calvi, C dans l'air, sur France 5. En octobre 2008, Dominique Reynié succède à Franck Debié au poste de directeur général de la Fondation pour l'Innovation Politique. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Domini...
La Fondation pour l’Innovation Politique est un club de réflexion de l’UMP. Elle est chargée de fournir à l’UMP des idées dans le cadre de l’Europe supranationale et de l’ultra-libéralisme. En 2008, Nicolas Sarkozy a placé ses amis à la tête de cette Fondation pour l’Innovation Politique :
- Nicolas Bazire, associé-gérant de la banque Rothschild , puis directeur du développement et des acquisitions de l’entreprise de luxe LVMH, témoin de mariage de Sarkozy avec Carla Bruni le 2 février 2008.
- Pierre Giacometti, directeur de l’Institut de sondages IPSOS jusqu’en 2008
- Dominique Reynié, politologue qui intervient sur toutes les chaînes de télévision.
« C'était le dernier bastion chiraco-juppéiste dans la galaxie de l'UMP. La reprise en main est désormais complète avec la nomination discrète avant l'été de Nicolas Bazire et de Pierre Giacometti, deux proches de Nicolas Sarkozy, au conseil de surveillance de la Fondation pour l'Innovation Politique. Lancée en 2004, celle-ci fut longtemps présidée par son fondateur, Jérôme Monod, ami proche de Jacques Chirac. Aujourd'hui exclusivement financée par des fonds privés, elle sera maintenant dirigée par le politologue Dominique Reynié, professeur à Sciences-Po. »
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/pa...
Rédigé par : Anis | 04 juin 2009 à 01:52
Manque: FINLANDE Parti d'indépendance Itsenäisyyspuolue, www.ipu.fi
Il manque même plusieurs autres partis!
Rédigé par : Merja Renvall | 20 juin 2009 à 22:23