L’Italie remporte sa quatrième Coupe du monde de football. Désormais, l’Europe est a égalité avec l’Amérique latine depuis la création de cette compétition (9 coupes partout). Grâce à l’Allemand Miroslav Klose, le meilleur buteur est aussi un Européen. Sur 32 équipes engagées dans la phase finale de la compétition, 10 étaient membres de l’Union. Enfin, 8 des 10 équipes européennes terminent dans la première moitié du tableau.
Classement des équipes
(buts marqués / buts encaissés / différence de buts)
- Italie 12 (2) [+10]
- France 9 (3) [+6]
- Allemagne 14 (7) [+7]
- Portugal 7 (3) [+4]
- Brésil 7 (2) [+5]
- Argentine 9 (1) [+8]
- Angleterre 5 (2) [+3]
- Ukraine 4 (8) [-4]
- Espagne 8 (2) [+6]
- Suisse 4 (0) [+4]
- Pays-Bas 3 (2) [+1]
- Ghana 4 (6) [-2]
- Equateur 5 (4) [+1]
- Suède 3 (4) [-1]
- Mexique 5 (5) [0]
- Australie 5 (6) [-1]
- Corée du Sud 3 (4) [-1]
- Côte d’Ivoire 5 (6) [-1]
- République tchèque 3 (4) [-1]
- Pologne 2 (4) [-2]
- Paraguay 2 (2) [0]
- Croatie 2 (3) [-1]
- Angola 1 (2) [-1]
- Tunisie 3 (6) [-3]
- Etats-Unis 2 (6) [-4]
- Iran 2 (4) [-4]
- Trinitad et Tobago 0 (4) [- 4]
- Japon 2 (7) [-5]
- Arabie Saoudite 2 (7) [-5]
- Togo 1 (6) [-5]
- Costa Rica 3 (9) [-6]
- Serbie et Monténégro 2 (10) [-8]
Le meilleur buteur européen du Monde est allemand !
- 5 buts : Miroslav Klose (Allemagne).
- 3 buts : Fernando Torres (Espagne), Lukas Podolski (Allemagne), David Villa (Espagne), Thierry Henry (France) et Zinedine Zidane (France).
- 2 buts : Tomas Rosicky (République tchèque), Bartosz Bosacki (Pologne), Steven Gerrard Angleterre), Raul Gonzalez Blanco (Espagne), Nuno Ribeiro Maniche (Portugal), Patrick Vieira (France), Toni Luca (Italie), Bastian Schweinsteiger (Allemagne) et Marco Materazzi (Italie).
- 1 but : Torsten Frings (Allemagne), Arjen Robben (Pays-Bas), Javier Alonso (Espagne), Philipp Lahm (Allemagne), Pedro Miguel Pauleta (Portugal), Jan Koller (République tchèque), Vincenzo Iaquinta (Italie), Andrea Pirlo (Italie), Oliver Neuville (Allemagne), Peter Crouch (Angleterre), Freddie Ljungberg (Suède), Ruud Van Nistelrooij (Pays-Bas), Robin Van Persie (Pays-Bas), Anderson Luis de Souza Deco (Portugal), Cristiano Ronaldo (Portugal), Alberto Gilardino (Italie), Henrik Larsson (Suède), Marcus Allback (Suède), Joe Cole (Angleterre), Pedro Simao Sabrosa (Portugal), Filippo Inzaghi (Italie), Juan Gutierrez Moreno dit Juanito (Espagne), David Beckham (Angleterre), Francesco Totti (Italie), Frank Ribéry (France), Gianluca Zambrotta (Italie), Fabio Grosso (Italie), Alessandro del Piero (Italie) et Nuno Gomes (Portugal).
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Rédigé par : Cédric Puisney | 10 juillet 2006 à 16:44
Bonjour
Je ne cesse de m'interroger sur l'engouement suscité par la Coupe du Monde de foot et les démonstrations nationalistes qu'elle a occasionnées... cela me laisse rêveuse. Sur ce blog même, les commentaires devinrent pléthoriques quand il fut question de foot, alors que les autres sujets autour de l'Europe n'avaient pas suscité un tel engouement. De même le traité constitutionnel lui-même n'avait pas provoqué grand intérêt, une large partie des "nonistes" se contentant de dire : "Quoi ? j'y comprends rien, je l'ai même pas lu, de toutes façons par prudence, on va dire "non", bien fait pour leur gueule aux cons qui nous gouvernent..." Je schématise à peine, de l'Europe, on n'en avait pas grand chose à faire sinon on se serait quand même fendu d'une petite lecture, non ? En fait la polémique ne fut pas tellement centrée sur le traité lui-même mais plutôt sur des choses n'ayant rien à voir avec celui-ci, à gauche comme à droite (les surprenantes alliances politiques, la peur de l'étranger, cf le "plombier", de la mondialisation, des délocalisations, sans parler du nombre de fois où soi-disant l'expression "libre concurrence" apparaissait -ce fut le plus drôle (si l'on peut dire), les Français appelleraient-ils de leurs voeux une économie planifiée ?)
Enfin tout ça pour dire que, n'en n'ayant rien à faire de l'Europe, on se passionne en revanche pour la Coupe du monde, on hurle, on envahit les rues, on tire des feux d'artifice, on monte et on tombe des rames de métro... qu'est-ce à dire ? Que le champ politique est tellement déserté qu'on trouve n'importe quel prétexte pour se rassembler et faire la fête ensemble ? Ou, ce que je crains, n'est-ce pas une manifestation supplémentaire du repli sur soi, dans le douillet cocon de l'Etat-nation ? (salopards de Ritals qui ont provoqué notre Zizou...) Qu'en pensez-vous ?
Bien cordialement
- Bonjour,
merci pour votre commentaire substantiel. Je partage assez largement votre analyse en ce qui concerne le débat référendaire. Je crois cependant que de nombreux facteurs ont joué en faveur du "non" : en fait, un référendum comme celui-là est une formidable machine à faire converger les mauvaises humeurs et les mécontentements vers la même réponse dans les urnes. Globalement, les motifs de récrimination sont plus nombreux que les motifs de satisfaction - pour ce que l'on veut bien avouer pour le moins - et en cela, le Non est toujours plus probable que le Oui (je me suis personnellement auto-aveuglé en agitant devant mes yeux mes propres convictions, qui m'ont laissé croire jusqu'au dernier jour à un retournement électoral en faveur de la ratification...). En ce qui concerne le foot, je constate comme vous l'abondance (toute relative) des commentaires suscités sur le blog, mais j'en tire au moins deux leçons : en premier lieu, l'Europe ne doit pas limiter son mode d'existence et d'apparition à des actes efficaces de gouvernement, voire de "gouvernance", ni compter sur la seule force des motifs politiques et philosophiques pour justifier et porter l'Union. Il faudrait pouvoir inventer des émotions collectives pacifiques, évidemment, festives donc, européennes. Le sentiment nationaliste que j'ai ressenti moins que vous, est d'autant plus puissant que la place des émotions collectives est vacante. Enfin, sur le nationalisme, mon point de vue n'est pas assuré, loin de là.
Cordialement,
Dominique
Rédigé par : Catigo | 11 juillet 2006 à 16:39
C'est bien de répertorier les buts par joueur, seulement en ce qui concerne Zidane, même s'il a marqué trois buts, je ne pense pas que l'on peut considérer les penalty (où là le butteur est seul face au gardien) à hauteur des autres buts qui sont bien plus honorables et spectaculaires. Maintenant, en ce qui concerne le penalty pour départager, c'est une autre affaire !
Rédigé par : Liguori | 26 juillet 2006 à 11:26