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Commentaires

L. Laffargue

Monsieur,

Je viens de visionner l'émission C dans l'air de ce jour, vendredi 30 octobre et je ne peux résister au besoin de réagir à vos propos concernant le régime de retraite des fonctionnaires. Dans cette émission, vous dénoncez avec virulence
les "privilèges" des fonctionnaires en matière de retraite. Permettez-moi de vous dire que je trouve votre présentation partielle autant que partiale : vous savez parfaitement qu'à qualifications égales, les fonctionnaires sont moins payés que les salariés du privé, que les primes (très inégales d'un ministère à l'autre, d'ailleurs) ne sont presque pas prises en compte malgré le RAFP.
En outre, la seule comparaison qui vaille en matière de retraite est celle du taux de remplacement, et celui-ci est sensiblement identique entre le public et le privé.
Monsieur Reynié, vous êtes un brillant intellectuel, votre parcours et vos écrits en témoignent. Alors, quel est le motif qui vous pousse à de pareilles simplifications ?

L. Laffargue.

Reynié

Cher Monsieur Laffargue,
On doit admettre que la différence entre 6 mois et 25 ans est à l'évidence une injustice, de quelque manière que l'on prenne le problème. Vous savez aussi que le niveau des pensions perçues par les fonctionnaires est en moyenne supérieur de 40% à celui des retraités du secteur privé. Inversement, les cotisations des fonctionnaires sont pour l'instant inférieures de 34% à celles du secteur privé. L'augmentation des cotisations retraites sur les salaires des fonctionnaires de 7,85% à 10,55% prévue par la réforme de 2010 est étalée sur 10 ans et ne constitue qu'un rattrapage, une réduction progressive de cette inégalité dans le niveau des cotisations (mais rien ne dit qu'avant 10 ans les salariés du privé ne seront pas contraints d'accepter un effort supplémentaire qui creuserait à nouveau l'inégalité).
Soyons clairs : je ne reproche rien aux fonctionnaires : ils se sont engagés dans une carrière qui leur a été proposée selon des conditions qui ne sont pas financées. Ils ne sont pas eux-mêmes responsables de cela. En revanche, je reproche à nos gouvernants nationaux et locaux d'en recruter plus que la nation ne peut en financer : entre 1981 et 2008 (Cour des Comptes), la population active salariés a augmenté de 19%, la population de la seule fonction publique a augmenté de 39% ! Dans toute l'histoire de l'État français, il n'y a jamais eu autant de fonctionnaires (les 3 fonctions publiques) en France qu'en 2010 ! Comment feront les générations futures pour verser les salaires puis les pensions des fonctionnaires recrutés depuis 1981, sachant que le déficit du budget de l'État est structurellement d'environ 100 milliards€ et que nous empruntons chaque année, générant une charge des seuls intérêts de la dette publique d'un montant supérieur au budget de l'Éducation nationale (50 milliards€) ? Quelle liberté politique laissons-nous aux jeunes d'aujourd'hui et aux citoyens de demain ?
Tel est le point qui me préoccupe.
En vous remerciant pour votre commentaire,
amicalement,
Dominique Reynié

BoargeParfame

Merci beaucoup !
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