Sous le titre "L'incroyable histoire de Monsieur SARKO - La fabrication du Président Nicolas Sarkozy", voici les premiers mots d'une biographie de Nicolas Sarkozy sur le blog La Gauche Verte :
"Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d'un noble hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fui l'Armée rouge, et d'Andrée Mallah, une juive originaire de Thessalonique".
Le reste du billet que vous mettez en lien ne vaut guère mieux : un festival de théorie du complot aux connotations anti-américaines et antisémites. Amusant que les auteurs de tels papiers se prétendent de gauche. Il y a très largement assez de choses à critiquer chez Sarkozy pour ne pas avoir à recourir à des thèses délirantes.
Rédigé par : Valéry | 29 novembre 2009 à 14:10
connard (a rénier)
Rédigé par : coucou | 24 mars 2010 à 22:47
En fait, c'est la mère de Sarko qui est fille d'un juif de Salonica. Tous les deux sont catholiques, mais bien sûr, les Verts sont d'accord avec les Lois de Nuremberg..
Rédigé par : Mike | 18 mai 2010 à 23:37
L'art (tout aussi nauséabond) de la manipulation sémantique :
Dominique Reynié, samedi 16/11 dans l'émission d'Alain Finkielkraut, fait mine d'observer avec surprise que le mouvement d'opposition à la réforme des retraites réunit les "grandes victimes" de cette réforme et ses "grands bénéficiaires" : "ensemble, côte à côte, au nom de la Justice, je n'y crois pas."
Les "grands bénéficiaires" de la réforme, selon lui ("je m'excuse de le dire ainsi", précise-t-il, sans doute dans un ultime sursaut d'honnêteté intellectuelle), ce sont (évidemment) "ceux qui sont épargnés : les agents de la RATP, de la SNCF,..."
Il fallait oser. Appeler "grands bénéficiaires" de la réforme ceux qui ont simplement la "chance" d'être moins frappés que d'autres par cette réforme et qui néanmoins s'impliquent dans le mouvement par solidarité, parce qu'ils savent très bien que les salariés du privé peuvent difficilement se permettre une grève longue, donc efficace. Et ça, ça l'agace, M. Reynié : il estime donc qu'il faut distinguer, qu'il faut ... diviser ("les grands bénéficiaires" contre les "grandes victimes") : ben oui, c'est ce qu'on appelle diviser pour mieux Reynié, voilà.
Dans la foulée, M. Reynié nous expliquera peut-être un jour que les grands bénéficiaires de la Grande Guerre, ce sont ceux qui n'y sont pas morts : les amputés, les gueules cassés, de vrais petits veinards ceux-là ! des "grands bénéficiaires" à faire pâlir d'envie un marchand de canons !
Et puis, accuser les moins frappés d'être "les grands bénéficiaires", ça permet surtout de ne pas se poser la question gênante (qui sont VRAIMENT les grands bénéficiaires de cette réforme ?) et de ne pas impliquer maladroitement dans un débat sérieux des gens qui ne tiennent pas à voir leur nom y figurer (Guillaume Sarkozy, par exemple ?).
La mauvaise foi est une bien belle chose.
Rédigé par : jdoggett | 17 octobre 2010 à 13:25