Mélenchon est inquiet. Le rapprochement en cours entre les socialistes pro-européens et certains militants du "non" au TCE, dont Laurent Fabius et Arnaud Montebourg, réunis autour de Martine Aubry, le laisse bien seul. Il va encore pester, fulminer, dénoncer, monter sur un tonneau, dire son fait, etc.. Il pourrait aussi bien quitter le Parti socialiste et rejoindre la gauche pure, dont il est l'un des notables les mieux installés. Mais voilà, sans le PS, Monsieur Mélenchon ne serait pas sénateur, et ça... Ceux qui arrivent à suivre la pensée politique - que dis-je ? la philosophie morale-, de Jean-Luc Mélenchon, Laurent Fabius ou Arnaud Montebourg doivent gagner, j'imagine, un séjour d'une semaine rue de Solférino.
(crédit photo : Shaugran, chez Flickr)
Oui, effectivement Mélenchon est aussi un spécialiste de la politique politicienne.
En tout cas, chez les jeunes, nous avons clairement proposé une alternative. Nous refusons que la jeunesse du PS continue à être représenté par les anti-européens du MJS.
Voilà une tribune qui explique cette démarche :
http://www.lepost.fr/article/2008/08/28/1253002_la-jeunesse-de-gauche-a-encore-son-mot-a-dire.html
J'espère qu'elle vous intéressera.
Rédigé par : Diego | 31 août 2008 à 15:17
Si Mélenchon envisage de claquer la porte c'est que finalement la rénovation du parti est peut être en bonne voie.
Rédigé par : valery | 31 août 2008 à 21:48
Mélenchon joue au PS un rôle de poil à gratter pas inintéressant. Au moins il a pour lui la constance des convictions (dans l'erreur ?!).
Même dérangeante (voire exaspérante, comme souvent...) je trouve la gouaille de Mélenchon beaucoup plus sympathique que l'opportunisme et les innombrables virages sur l'aîle de certains autres (Fabius, notamment).
Rédigé par : Ronan | 02 septembre 2008 à 09:23