Après la Hongrie, la Slovénie, Malte, la Roumanie, la France, la Bulgarie, la Pologne, l'Autriche, la Slovaquie, le Portugal, le Danemark, la Lituanie, la Lettonie, l’Allemagne, le Luxembourg, la Finlande, l'Estonie, la Grèce, la Grande-Bretagne, Chypre, les Pays-Bas, la Belgique et l'Espagne, l'Italie est devenue le 24e Etat membre de l'Union européenne à ratifier le traité de Lisbonne et le sixième depuis le "non" irlandais.
Outre l'Irlande, la République tchèque (prochain pays président de l'UE) et la Suède doivent encore ratifier le traité. En Pologne, le traité a été ratifié par les deux assemblées élues, mais le président Lech Kaczynski se permet de ne pas signer le document permettant d'officialiser la décision de la représentation nationale (cf. ma note antérieure).
Je relève 24 ratifications car je prends en compte la ratification allemande.
Il conviendrait dorénavent de préciser qu'il s'agit de ratification d'un Traité qui ne sera jamis mis en application.
Rédigé par : arturh | 01 août 2008 à 09:17
Pour mieux indiquer la tragédie que ce Traité de Lisbonne provoque en UE pour la crédibilité de la "démocratie représentative", il aurait été aussi bon de préciser qu'en Italie, ce Traité a été ratifié à 100%!!!
Nous approchons des heures les plus noires d'avant guerre où le mépris pour l'expression de la réalité de la voix des citoyens en Europe était total.
Rédigé par : arturh | 01 août 2008 à 09:49
@arturh: vous prenez vos rêves pour des réalités ? politiquement une fois les 26 ratifications acquises l'Irlande sera tenue de rechercher à nouveau la ratification de ce texte approuvé par tous les autres.
Si les citoyens Italien votaient pour des partis nationalistes et anti-européens, ils auraient des élus qui voteraient contre ce texte. Les Français le font. Votre antiparlementarisme et votre évocation des "heures noires" est parfaitement ridicule.
Rédigé par : valery | 01 août 2008 à 11:49
22/27 ; 23/27 ; 24 /27...
Bien que favorable à la contruction européenne, juste dire que cette comptabilité triomphale (et la longue litanie d'Etats qui l'accompagne) ont un je ne sais quoi de franchement indécent (ou pourraient être percue comme insultantes pour et par certains).
Oserais-je donc dire que ce n'est sans doute pas une très bonne idée ?!
Rédigé par : Ronan | 06 août 2008 à 11:34
Ronan, Indécent ? Insultant ? Comment cela ?
Rédigé par : Reynié | 06 août 2008 à 18:44
Si le but est de dire aux "nonistes" (ou équivalents) qu'ils sont décidément trop minoritaires (ah, ah, ah...) et vraiment trop nuls... (rires sardoniques en fond d'ambiance...), ce n'est vraiment pas une très bonne idée. Il ne mène décidément à rien de chercher à humilier ses adversaire spolitiques.
Rédigé par : Ronan | 07 août 2008 à 14:00
A Ronan. Pour moi, c'est plus simple. Je suis très favorable aux progrès de l'Union européenne, pour cette raison, je suis également très favorable au traité de Lisbonne et je me réjouis donc de suivre sa ratification par les différents parlements.
Rédigé par : Reynié | 07 août 2008 à 21:22
Il convient néanmoins d'être moins expansif quand on sait pertinemment que ce qui fait la joie des uns fait le malheur et l'inquiétude des autres.
Après la maigrichonne victoire du OUI lors du référendum de Maastricht, en 1992, il n'y avait pas vraiment de raison de pavoiser (mais surtout des raisons de s'inquiéter pour la poursuite de l'intégration européenne). La suite des événements l'aura très largement montré...
Rédigé par : Ronan | 08 août 2008 à 15:36
A Ronan. En démocratie, il n'y a pas de "victoire maigrichone" pas plus que de défaite étique : il y a des majorités et des minorités. A la rigueur, on peut prendre en considération le taux de participation pour relativiser un résultat, mais jamais pour avoir l'air d'en contester la validité. C'est bien le "oui" qui l'a emporté lors du référendum de Maastricht. Grâce à ce "oui", nous avons pu réaliser l'euro et la citoyenneté européenne, ce qui est une grande chance pour nous aujourd'hui. Pensez-donc si nous en étions encore au franc...
Rédigé par : Reynié | 08 août 2008 à 20:54
L'intérêt de cette comptabilité est de mettre en évidence le fait que le processus de ratification se poursuit, pays après pays, et que le traité de Lisbonne reçoit le soutien d'une quasi-unanimité des élus des peuples européens.
Nos adversaires s'efforcent de faire croire que le traité est "mort", ce que la poursuite des ratifications vient démentir, et qu'il est minoritaire, ce que le sens des votes vient démentir également.
Il ne leur reste plus comme argument qu'à défendre l'unanimité, alors qu'ils se prétendent démocrates, qu'à combattre la démocratie représentative et donc nier toute légitimité à tous le parlements et à toutes les élections d'Europe, ou encore que l'on refuse aux Irlandais la possibilité de voir leurs préoccupations prises en compte en leur offrant des garanties supplémentaires.
Non, Ronan, il est important de faire connaître chaque nouvelle ratification, et de la célébrer comme un pas en avant devant nous permettre d'engranger les avancées institutionnelles et démocratiques du traité de Lisbonne.
Rédigé par : valery | 11 août 2008 à 07:56
Ce traité est légale et juridiquement MORT.
Tout ce que cet acharnement sur le compte des ratifications vient à démontrer jour après jour c'est que vous voulez bien vous moquer de la légalité et du juridique quand cela ne vous convient pas politiquement.
Nous sommes gentils de vous le dire... vous faites bien le ridicule à vous tout seuls, pas besoin de notre aide pour cela...
Et puis, tout le monde peut parfaitement se rendre compte que nous n'y sommes pour rien si vous tenez absolument à le faire.
Bonne chance quand vous demanderez le vote à ceux qui vous voient faire le clown politique aujourd'hui... parce-que un vote, c'est quelque chose de très sérieux (ou aux moins cela devrait l'être pour tout le monde démocratique).
Rédigé par : NingúnOtro | 18 août 2008 à 23:54
@NingúnOtro : décidément vous êtes un comique. Le traité est mort dites vous ? Pourquoi ? Parce qu'un petit Etat-membre a rencontré des difficultés dans sa ratification ?
Puis-je vous rappeler que les traités de Maastricht et le traité de Nice ont rencontré les mêmes difficultés et sont toutefois entrés en vigueur ?
Les faits sont têtus. Tant pis s'il vous déplaisent.
Rédigé par : valery | 20 août 2008 à 08:39