Le 14 février 2008, la France a ratifié le tratao de Lisboa, devenant le cinquième pays de l'Union à le faire, après la Hongrie, la Slovénie, Malte et la Roumanie.
« Des socialistes cloués au lit. Le Sénat ratifie le traité de Lisbonne. | Accueil | D'où vient mon malaise avec un certain "non". »
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David ALPHAND, Délégué de l’UMP du XVIème Nord (deuxième circonscription de France en nombre d’adhérents derrière celle de Neuilly - 3.200 adhérents) annonce qu’il conduira une liste concurrente de la liste officielle de l’UMP dans le XVIème arrondissement (emmenée par Claude GOASGUEN).
Cette liste concurrente a d’ores et déjà reçu le soutien du Forum des Républicains Sociaux de Christine BOUTIN et comprendra des conseillers nationaux de l’UMP. Elle réunira également des candidats issus de la famille de pensée centriste.
Elu par les adhérents de l’UMP du XVIème Nord en 2006, David ALPHAND tire les conclusions du très fort mécontentement des adhérents et des militants UMP du XVIème devant la composition de la liste officielle rendue publique par Claude GOASGUEN jeudi 7 février. Il regrette un renouvellement en trompe l’œil de cette « liste du bicentenaire », où le cumul des âges des trois principaux candidats (MM. GOASGUEN, DEBRE et TAITTINGER) dépasse 200 ans et où le cumul des durées de mandat de ces trois mêmes candidats dépassera largement 100 ans à la fin du prochain mandat (M. TAITTINGER ayant été élu pour la première fois en 1953).
David ALPHAND dénonce en outre une liste déconnectée de la réalité de la vie du XVIème et souffrant lourdement de la présence d’apparatchiks et de parachutés, dont notamment :
- M. Eric HELARD, Conseiller de Paris du VIIIème arrondissement, classé dernier Conseiller de Paris par le site du Perroquet libéré en terme d’interventions en séance ;
- M. Pierre AURIACOMBE, adjoint au maire du VIIIème ;
- Mlle Marie-Laure HAREL, chargée de mission à l’Elysée, amie de l’une des filles de Cécilia SARKOZY ;
- Mlle Julie BOILLOT, assistante parlementaire de Claude GOASGUEN, élue du comité de circonscription UMP du XVème arrondissement.
Considérant que le XVIème arrondissement vaut mieux qu’un oral de rattrapage pour les recalés d’autres arrondissements et qu’il recèle suffisamment de gens de qualité, compétents et talentueux, David ALPHAND proposera une liste alternative d’union de la droite et du centre véritablement représentative du XVIème dans sa diversité.
David ALPHAND a 37 ans, il est diplômé de l’ESSEC et Administrateur parlementaire.
Rédigé par : RA | 14 février 2008 à 11:54
Bonjour,
à RA : merci de réserver la diffusion de vos tracts électoraux aux places de marchés du XVIème arrondissement.
Pour revenir au sujet de ce post, j'avoue éprouver des sentiments mitigés, balançant entre le soulagement (bon, ça c'est fait!) et une certaine tristesse, l'Union européenne ayant sans doute perdu pour longtemps, aux yeux de nombre de nos concitoyens, une grande part de sa légitimité.
Rédigé par : Anthony | 15 février 2008 à 12:02
Article de Vincent Browne (directeur du magazine Village, chroniqueur à l'Irish Times et au Sunday Business Post,)sur The Sunday Business Post,
http://www.thepost.ie/post/text/story.asp?document_id=30287&category_name=COMMENT%20&%20ANALYSIS
Vincent Browne raconte qu'il est allé aux bureaux de la Commission européenne à Dublin, pour demander un exemplaire du traité de Lisbonne, sur lequel les Irlandais vont devoir se prononcer par référendum. A la réception, on lui a donné une photocopie du texte (seule forme sous laquelle il était disponible).
Il découvre que l'article 1 dit ceci : « Le traité sur l'Union européenne est modifié conformément aux dispositions du présent article. » Et qu'en bas de la page est écrit : « Le troisième alinéa est remplacé par le texte suivant : L'Union est fondée sur le présent traité et sur le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (ci-après dénommés "les traités"). »
Il demande alors s'il peut avoir un exemplaire du « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne », puisqu'il n'est manifestement pas possible de comprendre le traité de Lisbonne sans avoir le « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ».
Les personnes de l'accueil lui répondent qu'elles n'ont pas ce texte.
Quelqu'un descend l'escalier, Vincent Browne lui expose son problème. Cette personne lui répond qu'il n'existe rien qui ressemble à un « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ». Elle pense que le conseil de l'Union européenne a décidé d'en publier une version en avril, mais elle n'en est pas sûre.
Arrive une autre personne, qui lui explique que le « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne » est en réalité une compilation de tous les traités antérieurs.
Elle ajoute qu'elle peut lui donner un résumé du traité de Lisbonne, ce qui suffit
amplement à expliquer en quoi il consiste.
Non, répond-il. Je voudrais me faire ma propre opinion sur le traité, et je voudrais le comprendre, mais comment le pourrais-je si je n'ai pas un exemplaire du traité qu'il est censé amender ?
L'interlocuteur répond alors, comme le précédent, que le conseil des ministres de l'UE pourrait le publier en avril, mais que ce n'est pas certain.
Vincent Browne réplique : comment peut-on voter pour ce traité si l'on ne peut pas savoir ce qu'il signifie ?
Réponse : nos hommes politiques, démocratiquement élus, pourront dire aux citoyens ce que contient le traité, et sur cette base nous pourrons voter.
Cela ne me satisfait pas, insiste Vincent Browne, car je veux me faire ma propre idée.
Une autre personne lui dit alors que l'Institut des Affaires européennes a publié
une version annotée du traité de Lisbonne, qui explique tout. Vincent Browne : «
J'ai dit que je voulais me faire ma propre opinion, or l'Institut des Affaires européennes n'est qu'une pom-pom girl de l'Union européenne et ne peut pas m'offrir une analyse objective du traité. »
Quelqu'un de la réception a une autre idée : pourquoi ne pas traverser la rue et aller au Journal officiel ?
Vincent Browne traverse la rue, et demande au Journal Officiel s'ils ont le « traité
sur le fonctionnement de l'Union européenne ». Ils n'en ont jamais entendu parler.
Ils regardent leur catalogue : rien. Ils consultent l'ordinateur : rien.
Il lui reste donc à essayer de lire le traité de Lisbonne. Mais il est totalement incompréhensible de bout en bout si l'on n'a pas en regard le « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne » pour s'y référer à chaque article.
Vincent Browne commente :
« Considérez seulement l'arrogance effarante de nos élites qui veulent que nous nous rendions aux urnes comme des moutons et que nous votions oui à un traité qu'il est impossible de comprendre à partir de la documentation mise à notre disposition. Si un directeur de banque ou un agent immobilier vous demande de signer un formulaire, est-ce que vous n'insistez pas pour savoir ce que c'est avant de le signer ? »
« Comment peut-on attendre de nous que nous approuvions un traité qui modifie notre Constitution, alors que nous ne pouvons pas comprendre de quoi il s'agit autrement qu'en croyant sur paroles ces arrogants artistes de la tromperie ? Je parierais mon premier dollar qu'aucun membre du gang suivant n'a la moindre notion de ce que dit le traité article par article, pour la bonne raison qu'il est littéralement incompréhensible » (suivent les noms des principaux ministres irlandais, et du président de l'Institut pour les affaires européennes).
Conclusion du journaliste : « La seule attitude responsable, sensée, raisonnable, intelligente, à adopter est de voter non à ce traité, au motif que nous ne savons pas, et que nous ne pouvons pas savoir, ce qu'il veut dire. »
Rédigé par : Utopia | 15 février 2008 à 12:51
Comme Anthony dans son commentaire ici, je crois qu'il n'est pas possible de se réjouir tout à fait de la ratification par la France du traité de Lisbonne. Je continue cependant à juger inacceptable la démagogie des élites du "non".
Rédigé par : Reynié | 15 février 2008 à 15:45
Vouloir prendre les avantages de Lisbonne ne veut pas dire qu'on se contente de la situation actuelle.
Le tout ou rien n'est pas la solution quand on avance dans la paix.
Rédigé par : Fabien | 16 février 2008 à 12:52