Le 19 octobre, les «Amis de la Constitution» accueillent Mme Pervenche Berès, membre socialiste du Parlement européen. Elle doit notamment donner son point de vue de sur le Traité réformateur. Hum… je garde présent à l’esprit son époustouflant revirement lors du débat sur le TCE (dont elle fut l’une des rédactrices enthousiastes comme membre de la Convention). En moins d’un an, Pervenche Berès est alors passée de «Ce gauchisme aigre-doux qui dit ‘non’ à la Constitution européenne» (Le Monde du 21 octobre 2003) à «Dire ‘non’ pour sauver l’Europe» (Le Monde du 29 septembre 2004). Ou bien Mme Berès taillera en pièces le Traité réformateur -quelle solution alternative proposera-t-elle ?- ou bien elle montrera en quoi il est supérieur au TCE. L’audition devrait donc être intéressante. Dans tous les cas, prudence cependant, d’autant plus que le mentor de Mme Berès, M. Laurent Fabius, n’a pas encore exprimé son propre point de vue sur le Traité réformateur.
Pauvre Madame BERES dont je garde en mémoire la "tragique" intervention en plénière du PE sur la directive services "Gebhardt-Bolkestein" où la présidente de la commission finances, mise en minorité, a du passer la parole à la députée rapportant la position majoritaire.
Qui représente-t-elle aujourd'hui dans ce débat ?
Autre question : pourquoi un des socialistes français (PSE) n'a-t-il pas été choisi pour présider le PE dans la première partie de la législature 2002-2009 ? Pourquoi ce président (Josep BORRELL) fut-il espagnol ?
Rédigé par : andegave | 17 octobre 2007 à 07:52
Pour la position de Fabius, je prends les paris sur une opposition molle, juste ce qui faut pour ne pas faire éclater sa traîtrise au grand jour mais rien de susceptible de faire échouer la ratification du maxi-traité.
Rédigé par : Jean-Michel Fayard | 18 octobre 2007 à 13:36