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« 10 mars 2007 : l’Europe dans la campagne présidentielle française | Accueil | Pour un référendum européen »

Commentaires

catherine guibourg

Pour être franche avec vous, j'avoue ne pas bien comprendre vos propres revirements (ce que je considère comme tel) et votre ardeur à défendre ségolène Royal, notamment dans différents articles de journaux. Lorsque je vois Chevènement constamment autour d'elle, j'en frémis,...pour donner un exemple.
Ceci dit, vous avez tout à fait raison sur pervenche Beres.

Cordialement,

Catherine

Diego Melchior

Le livre du Professeur Reynié est toujours pour moi une référence incontournable de la science politique. Je dirai même que c'est un manuel de politique que je ne manque jamais d'utiliser. Cela me fait plaisir d'en relire un extrait surtout que c'est un des plus croustillants. Il pose énormément de questions.

Où va le socialisme français ? N'y a-t-il pas des courants xénophobes et dangereux dans le PS qui mettent son identité en danger ? Quel arbitrage entre convictions politiques et volonté de pouvoir (cas de Beres) ? L'eviction de Duhamel du PS n'était-elle pas une mise en garde de la part de la direction du PS à l'encontre de tous les socialistes qui seraient trop portés sur l'Europe et l'internationalisme?

Ensuite, pour répondre rapidement à Catherine Guibourg : Ségolène Royal a voté OUI au TCE, j'agis pour la cause européenne et je soutiens sa campagne et sa candidature depuis le début. Même si le ralliement de Chevènement est douteux, je pense que Ségolène présidente, elle pourra relancer la construction européenne avec nos autres partenaires. Si elle parle peu d'Europe pour l'instant, c'est pour se donner le maximum de chances aux élections. En n'appuyant pas là où ça fait mal pour le moment, elle se réserve le droit si elle est élue de parler d'Europe sans tabou et sans contrainte. Stratégie politique, en somme.

edgar

Je pense que Dominique Reynié est le plus grand penseur de tous les temps, juste devant Heildegger.

Je crois aussi que tous ceux qui ont voté non devraient être écorchés vifs, du plomb fondu répandu sur leurs articulations, afin qu'à tout jamais leur passe l'envie d'apparaître dans une discussion consacrée à l'Europe.

Les discussions consacrées à l'Europe devraient être réservées à :

1. Ceux dont les ascendants et descendants directs ont voté oui ;
2. Qui ont lu les oeuvres complètes de Dominique Reynié, y compris le livre dans lequel il existe que, via la figure de Dracula, les nonsites sont des antisémites [authentique]
3. qui s'engagent à jeter des cailloux violemment sur Jean-Pierre Chevènement dès que l'homme passe ) portée.

A part ça, l'Europe est une grande oeuvre qui nous rendra tous plus ouverts et démocrates.

Merci à vous trois pour cette illustration assez épatante du proverbe : qui veut faire l'ange fait la bête.

Reynié

Bonjour Catherine,
D'abord, encore bravo pour votre blog. Ensuite, je ne sais pas quels revirements j'ai pu opérer. En fait, dans cette campagne, indépendamment des enjeux électoraux, je note que l'on réserve à Ségolène Royal des épreuves dont les autres "présidentiables" sont dispensés, non pas parce qu'ils sont de droite mais parce que ce sont des hommes. Ce traitement particulier a commencé au sein du PS pendant les primaires avec toute une série de remarques sur la "garde des enfants" et les "fiches cuisines". C'est une évidence, mais aujourd'hui le fait de souligner la spécificité de ce traitement suscite agacement ou dénégation. Cela n'empêche pas tous les programmes, de droite comme de gauche, d'annoncer d'importants progrès en matière d'égalité hommes/femmes dès l'été. C'est pour moi l'un des aspects intéressants dans cette campagne. On peut observer presque chaque jour comment l'intrusion d'une candidate dans la "cour des grands" fait grincer et couiner les pièces du jeu. Je ne parle pas ici de droite ou de gauche, de programme de gouvernement ou d'intentions de vote, mais de cette expérience plus culturelle que politique que nous vivons depuis l'automne 2006. Il ne s'agit pas toujours de tenter de voir venir le résultat des 22 avril et 6 mai prochains mais aussi d'observer l'état dans lequel se trouve la société française.

Pour ce qui est de l'Europe, je regrette comme vous l'absence de ligne claire, mais la dislocation est partout ! Les Français ont voté "non" et les trois présidentiables actuels leur avaient demandé de voter "oui" ; d'une manière ou d'une autre, Royal, Sarkozy et Bayrou cherchent à ramener vers eux des militants du "non", voire à fustiger à leur tour dans leurs discours l'Union ou l'euro ; le jeu des coalitions électorales produit ainsi de curieuses cohabitations : on relève Chevènement avec Royal, Max Gallo avec Nicolas Sarkozy et peut-être bientôt Nicolas Dupont-Aignan avec François Bayrou ? A suivre donc !
Amitiés européennes,
Dominique

jmfayard

Dire que Edgar et Catherine Guibourg soutiennent le même candidat ! On ironise à loisir et sans doute à raison sur l'hétérogénité du PS, mais le tracteur de Bayrou héberge lui aussi une sacré auberge espagnole !

edgar

Européenne l'auberge, stp... !

Fabien

C'est quand même dingue de voir de tels revirement en Fabiusie...

C'est anormal mais on aura tendance à l'oublier avec le temps.

Mitterand disait que les français étaient des veaux...

J'attends de voir la déclaration de Berlin. Je ne crois pas que nous aurons une nouvelle déclaration de Messine, malheureusement.

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