La huitième édition de L'Opinion européenne est en librairie, toujours avec le fidèle partenariat de la Fondation Robert Schuman et encore aux éditions de La Table Ronde :
- L’Europe, entre réalités et envie, par Jean Dominique Giuliani - La nation, l’Europe, la puissance, par Alain Lancelot - Grandes entreprises : le choc de la dénationalisation, par Nicolas Véron - L’état général des finances publiques, par Alberto Balboni et Alexander Law - Perception de la corruption en Europe, par Corinne Deloy - La fiscalité, par Marcel Gérard - Vers une harmonisation de la fiscalité en Europe ? L’exemple de l’assiette commune consolidée de l’impôt sur les sociétés, par Stéphane Broquet - Le salaire minimum, par Corinne Deloy - Les retraites, un débat commun, par Alain Roulleau - La mobilité des Européens au sein de l’Union, par Corinne Deloy - Pratiques religieuses et laïcité : un état des lieux, par Mathilde Durand - Fous de foot, par Christophe Broquet - Le cinéma européen existe : il est américain !, par Corinne Deloy - Les Européens jugent leur alimentation, par Julien Zalc - Paroles de correspondants européens, par Laurent Kouchner - Les infortunes de la démocratie, par Dominika Tomaszewska - Union européenne : le bug de l’an 2006, par Yves Bertoncini et Thierry Chopin - Animer l’Europe démocratique, par Françoise Kourilsky et Nicolas Schmit - Les Européens ont-ils confiance dans leurs institutions ?, par Catherine Ray - Les élections en 2006, par Corinne Deloy - Les forces électorales en Europe : 1996-2006, par Dominique Reynié.
On dit souvent la question européenne « enterrée par les candidats » ou on la qualifie de « question annexe » : il n’est rien. En tout cas pas du côté de Nicolas SARKOZY.
Un redémarrage de l’Union Européenne
Pour le Président de l’UMP, il faut « permettre à l'Europe de redémarrer ». Loin de vouloir remettre en cause le vote des Français du 29 mai 2005, mais conscient qu’il n’y a pas de « plan B », Nicolas SARKOZY souhaite faire adopter un traité limité aux questions institutionnelles, pour permettre à l’Union Européenne de fonctionner. Il proposera ainsi la création d’un poste stable de Président de l'Union européenne et d’un poste de ministre des Affaires étrangères européen.
Egalement soucieux de concentrer l'action européenne sur des politiques concrètes, Nicolas SARKOZY veut engager des négociations avec nos partenaires européens sur tous les sujets où nous avons besoin de politiques globales : l’immigration, l’énergie, l’écologie, la politique industrielle ou encore la recherche biomédicale.
En réponse à ceux qui pensent que l’Europe nous freine, Nicolas SARKOZY répond en proposant de permettre aux pays qui veulent avancer plus vite de le faire, en développant des coopérations renforcées.
Parce que l’Europe n’est plus en mesure d’accueillir de nouveaux membres, Nicolas SARKOZY demande que soit stoppée toute nouvelle adhésion tant qu'aucune réforme institutionnelle n'a eu lieu. Il exige également un arrêt des négociations d'adhésion avec la Turquie et souhaite les réorienter vers la conclusion d'un partenariat stratégique.
Une Europe plus protectrice
Pour une Europe plus protectrice, Nicolas SARKOZY prône, à l'image de l'espace Schengen sur la circulation des personnes, la création d’un grand espace de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre la criminalité organisée. Il consisterait en des échanges de fichiers et de renseignements, des règles pénales communes ou encore la création d’un poste de procureur européen.
Nicolas SARKOZY veut aussi créer une force d'intervention européenne de sécurité civile (« casques verts »).
La France, plus présente en Europe
Parce que l’Europe ne se fait pas sans les peuples, Nicolas SARKOZY veut renforcer le rôle des représentants des gouvernements nationaux, notamment dans la conduite de la politique monétaire européenne.
Il veut en outre renforcer le rôle du Parlement français dans la conduite de la politique européenne de la France. Cela passerait par la création de commissions permanentes au Parlement, par la communication de tout projet d'acte européen et par la mise en place d’un débat au Parlement avant et après chaque Conseil européen.
Nicolas SARKOZY veut par ailleurs garantir le principe de préférence communautaire, pour permettre à nos entreprises de consolider leurs positions avant de se lancer dans la conquête de marchés extérieurs. Il veut modifier la politique européenne de concurrence, pour ne pas empêcher la constitution de champions européens. Il demandera enfin à l'Union européenne de supprimer l'attribution de fonds structurels aux pays qui pratiquent le dumping fiscal ou social.
Impliquer les Français dans l’Europe
Très attaché à la jeunesse, Nicolas SARKOZY veut donner à chaque jeune la possibilité de faire un séjour prolongé dans un pays de l'Union dans le cadre de ses études. Il propose ainsi la généralisation des programmes Erasmus et Leonardo, l’augmentation des bourses de mobilité et le développement des prêts à taux zéro.
De plus, afin d’impliquer davantage les salariés Français dans l’Europe, Nicolas SARKOZY souhaite créer un dispositif européen de participation des salariés aux bénéfices des entreprises européennes. Cette mesure aura par ailleurs un impact positif sur le pouvoir d’achat des Français : une des priorités du candidat de l’UMP.
Nicolas SARKOZY : la bonne voie pour la bonne Europe
Entre une gauche qui prône un élargissement infini de l’UE (au nom de la solidarité) et une extrême droite qui veut « sortir de l’Europe », Nicolas SARKOZY propose une voie équilibrée.
Entre une gauche qui agite sans cesse l’épouvantail d’une Europe qui serait « ultra-libérale » et une extrême droite qui décrit l’Union Européenne comme un carcan qui étrangle la France, Nicolas SARKOZY propose de faire de l’Europe un espace de protection accrue et un véritable moteur pour la France.
Louis BAPTISTE
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Rédigé par : Louis BAPTISTE | 02 mars 2007 à 17:52