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« Les (canards) laqués du souverainisme | Accueil | Face aux Russes, nous serions plus convaincants si nous avions été plus cohérents »

Commentaires

valery

En même temps il ne fait qu'exprimer une évidence, non ? Et ceux qui s'inquiètent de leurs relations avec les Européens savent bien qyue c'est à ces derniers qu'il convient de s'adresser.

edgar

Il n'y a dans cette affaire qu'un seul sujet d'étonnement c'est votre propre étonnement.
L'Europe est construite pour être un fief américain et surtout pas plus.

valéry

@edgar : ce que vous dites serait intéressant si c'était fondé le moins du monde sur des faits. L'Europe est simplement ce qu'en font nous gouvernements et nos élus.

Il se trouve simplement que notre continent partage plus de valeurs communes avec l'Amérique qu'avec la Russie de Poutine, l'Irak de Saddam Hussein ou le régime de Pékin. Je sais que cela vous chagrine mais c'est ainsi.

Ronan

Si le président des Etats-Unis s'autorise ainsi à parler en lieu et place des Européens, n'est-ce pas parce que certains d'entre eux le lui demandent ?!

Mais il est regrettable que, par nationalisme revanchard, certains Européens (Polonais, notamment) poussent l'UE à la confrontation avec la Russie. De même qu'il est regrettable que l'actuelle administration US ne voit dans l'espace post-soviétique qu'un échiquier où faire avancer ses pions.

L'objectif devrait être d'essayer de guérir la Russie de ses ambitions impériales en tissant avec elle des partenariats constructifs, pas de la conforter dans son complexe obsidionnal paranoïaque. Pas sûr qu'on en prenne vraiment le chemin...

Valéry

La confrontation avec la Russie vient surtout de l'absence d'une démocratie véritable dans ce pays et de l'impérialisme de son régime qui prétend faire la loi dans les pays voisins. Toutes choses qui vont me semble-t-il à l'inverse des valeurs qui fondent la construction européenne.

Les voisins de la Russie me semblent bien moins revenchards que lucides et prudents. Nous ferions mieux en l'espèce de les écouter : ils parlent d'expérience.

En réalité tant que la Russie ne connaîtra pas un niveau de démocratie équivalent à celui que l'on connaît en Europe, elle restera une menace. Si l'Europe est à blâmer c'est sans doute de n'avoir pas fait assez lorsqu'il en était encore temps pour tisser des liens plus forts avec ce pays et sa société civile lors de la vraie-fausse transition. Dans le régime de Poutine, lequel cultive un nationalisme anti-occidental très traditionnel en Russie, il est bien plus difficile de faire entendre la voix e la raison.

Ronan

@ valéry :

"Les voisins de la Russie me semblent bien moins revenchards que lucides et prudents."

Ce n'est pas en ces termes que - pour ma part - j'aurais qualifié des individus comme Lech Kaczynski et Mikhaïl Saakachvili (par exemples...) : deux boutte-feux irresponsables guère plus capables de tenter de dissimuler leur incompétence notoire (et de redorer leur popularité singulièrement défaillante...) sous une bonne dose de populisme nationaliste (anti-russe, bien sûr...).

Dans tout ça, les Russes ont assurément leurs défauts, mais ils ont bon dos. En tout cas, ils remplissent là à merveille leur rôle de putching-ball (voire de boucs émissaires) pour tous ceux que l'indépendance recouvrée n'a pas encore guérie de toutes leurs rancoeurs ni de toutes leurs frustrations.

Si on veut établir des relations pacifiées avec la Russie il faut non seulement qu'elle se démocratise (suis d'accord là dessus à 200%) mais il faudrait également ne pas offrir aux nationalistes russes des occasions de se refaire la cerise aux yeux de l'opinion publique russe.

A ce titre, la pacification des relations avec la Russie passe donc aussi par le respect des minorités russophones des pays baltes, par exemple... pays où on a constaté, ces dernières années, des dérapages absolument inacceptables, également.

Le nationalisme des uns (Polonais, Géorgiens, etc) est tout aussi condamnable que celui des autres (Russes), même si sont incommensurablement dissemblables les "pouvoirs de nuisance" de leurs Etats respectifs.

Reynié

Ronan, je partage votre point de vue. Vaclav Klaus, le président de la République tchèque, n'a pas non plus brillé.

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