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Commentaires

Julien Tolédano

Une chose à faire serait de contacter Alain Krivine.
J'ai eu l'honneur de l'interviewer(en amateur)en août 2002 et j'ai été étonné de sa disponibilité.
Son discours était,cela dit,formaté...Il nous avait confié alors que,selon lui,Dominique Strauss-Kahn l'emporterait au PS.Il nous avait également dit(nous étions deux à faire cet exercice)qu'il ne comprenait pas ce que son "vieil ami Henri Weber" était allé faire avec Laurent Fabius.
Défaut de prescience de sa part car il ne se doûtait pas de ce qui allait advenir au sein du PS,deux ans plus tard.
Enfin,concernant les Verts,il demeurait "épaté" par les positionnements très à gauche de Noel Mamère...Mais beaucoup d'eau a coulé sous ponts,depuis...

Reynié

Un grand merci pour ces remarques et ces informations. L'analyse de Krivine sur l'orientation du PS en 2002 n'était pas mauvaise malgré les apparences. L'extrême gauche ne faisait pas de cadeaux à la gauche de gouvernement (cela ne saurait changer, par définition). Le PS pouvait décider d'en prendre acte et regarder ces formations comme d'authentiques adversaires (à quelques mois du 21 avril 2002, c'était la tendance DSK mais tout autant la ligne Fabius, cf. ses textes de l'époque). Il est vrai en revanche que peu ont vu venir le virage de Fabius sur l'Europe. On peut penser que lui-même n'en savait rien en 2002. Le retournement de l'ancien Premier ministre a peut-être été commandé par la décision du PS d'organiser un référendum interne sur le traité constitutionnel européen. Fabius y a peut-être vu une machine de guerre pro-Hollande orientée vers la présidentielle 2007. Le congrès de Dijon en 2003, les victoires du PS aux élections cantonales, régionales et européennes de 2004 (seulement 2 ans après le 21 avril), la victoire du Oui au référendum interne du PS à la fin 2004... Le premier secrétaire du PS commençait à marquer beaucoup de points. Une victoire du Oui au référendum national aurait conforté sa marche vers la candidature. C'est pourquoi, peut-être à la fin de l'été 2003, Fabius a entamé ce mouvement tactique. En voyant l'ancien Ministre des finances (1999-2002)passer dans le camp du Non au traité européen, Olivier Besancenot ne pouvait s'empêcher de sourire. Il n'a pas caché son scepticisme au cours de la campagne référendaire. Besancenot n'était pas dupe -cela va sans dire, c'est son "métier"-, mais manifestement il n'en revenait pas que Fabius puisse imaginer pouvoir faire accepter ce type de revirement, notamment par les électeurs du PS. C'est aussi cela que reflètent aujourd'hui les enquêtes d'opinion par sondages qui sont si défavorables et avec une telle constance à l'ancien Premier secrétaire du PS. Quant à Henri Weber, Krivine n'a pas découvert si tard qu'il était le théoricien et surtout l'avocat de la rupture franche et définitive avec l'extrême gauche. C'est en suivant Fabius dans l'aventure du Non que Weber est devenu proprement étonnant, eu égard a tout ce qu'il écrivait encore quelques mois plus tôt.

Olivier C

La démonstration finale mettant en parallèle le OUI et le NON, dans leur diversité politique, me parait fausse.

Pour simplifier, un exemple où les couleurs ont valeur de symbole, d'idéologie :
on doit choisir la couleur du drapeau de l'UE, et "on" propose la couleur bleu ("on" étant ceux qui ont progressivement constitué l'UE, alternativement la droite et les sociaux-démocrates européens).
Ceux qui appellent à voter OUI, malgré des nuances, sont d'accord pour le bleu.
Ceux qui appellent à voter NON ont en commun de ne pas vouloir du bleu, mais certains rêvent de brun, d'autres de vert, d'autre comme Krivine de rouge.

Fabien

Pourtant Olivier, il me semble en allant sur le site du PSE par exemple ou le blog de Pierre Moscovici (par ailleurs Président du Mouvement Européen France) que les sociaux démocrates n'ont repris dans leur symbole que la rose cerclée des étoiles européennes, ce qui nous donnent le rouge, le vert et le jaune.

Par ailleurs, dans ceux qui étaient pour le Oui, il y avait notamment les fédéralistes => la couleur du drapeau est le vert et le blanc.

Votre anlyse n'est pas focément bonne non plus, même s'il y a une finalité différente dans le camp à l'époque du Non.
Mais quand on voit ce qui se passe aujourd'hu, on s'aperçoit que le camp du oui de l'époque également n'a pas les mêmes visions n'ont plus => Europe des Nations, Europe Fédérale, etc.

Julien Toledano

Vous me rappelez,dans votre réponse,que Weber a finalement suivi Fabius dans son combat contre le traité;mais je me souviens de sa perplexité initiale,de même que d'autres "fabiusiens"au début de sa campagne,qui avait débuté en novembre 2004...
Une remarque sur l'article:il ne me surprend pas que Krivine évoque "la direction du PS" et non les militants comme décideur de la ligne à adopter par le parti sur le TCE:Krivine ne croît pas en l'existence d'une démocratie interne au sein du PS;sa grille de lecture est trotskyste et perçoit le PS comme bureaucratiques:les militants socialistes sont invisibles,ou presque,aux yeux des militants de LO ou de la LCR.Certes,Krivine est réputé "ouvert",expérimenté,a travaillé au Parlement européen...mais ne va pas jusqu'à remiser une vision- ancienne-de l'organisation des partis de gauche,"bourgeois" et oligarchiques.
Quant à ne pas pardonner au PS ses privatisations de 97 et 2002,c'est une ligne qu'à adopté la LCR depuis 2002:Besancenot aime rappeler que cela sonne pour lui comme une "piqûre de rappel" lorsqu'on l'interroge sur le virage à gauche ou non de la direction du PS depuis 2002...
C'est dire que l'intégration(serpent de mer s'il en est!)de la LCR à une gauche de gestion et de gouvernement,n'est pas d'actualité...

Diego

Au delà d'une convergence des différents partis du NON sur certains sujets qu'ils peuvent avoir en commun, c'est aussi les précédents historiques qui les ont rassemblés.


Le NON a regroupé tous les PARTIS qui historiquement n'ont jamais proposé une idéologie qui a abouti dans les faits à la démocratie.

Le PCF est historiquement un parti stalinien donc non démocratique.

La LCR (les trotskistes) défendant le parti unique ne sont pas si démocrates que cela. LO avec son ouvriérisme sectaire est à mettre dans le même sac.

Le MRC de Chevènement n'est pas non plus si démocratique que cela lorsqu'on connaît les positions ultra-jacobines qui ont pu être développées par l'ancien CERES de même que la façon dont le CERES a procédé au niveau interne au PS (contre les rocardiens par exemple au Congrès de Metz).

En ce qui concerne le
MPF, le FN et le MNR lorsque des valeurs comme la xénophobie sont clairement professées (par les dirigeants ou la base militante), on ne peut pas concevoir la démocratie.

Au risque de répéter une évidence, c'est bien sûr l'hypothèse regroupant les démocrates du côté du OUI et les non démocrates du côté du NON qui est la bonne. En ce sens, n'en déplaise à Monsieur Krivine, c'est bien moins accablant d'avoir voté avec des démocrates, fussent-ils de droite, qu'avec les non-démocrates de tous accabis.

Olivier C

La LCR n'est en aucun cas partisane du parti unique ! Se référer à son manifeste (en cours de réécriture) visible sur son site.

Par ailleurs, les équivalents brésiliens de la LCR sont à l'origine de la mise en place de la démocratie participative à Porto Alegre.

Y compris en observant ses pratiques, internes et externes, je ne pense pas que la LCR puisse être mise en cause au plan de la démocratie, qui est plutôt au contraire la "marque de fabrique" de cette organisation.

Fabien

Mais bien sûr, la LCR est un gentil parti...

Il n'y a qu'à voir ce qui se passe en ce moment à l'Unef (dont je ne suis pas franchement un admirateur) avec la branche "LCR". Source : Le Monde.

Enfin bref, le pb avec l'extrême gauche est toujours le même : les actes sont rarement en adéquation avec les belles paroles.

Julien Tolédano

Je m'excuse d'intervenir sur cette note sur une question pas directement en rapport...Je viens de dévoiler la photo du premier Premier ministre (probable)en cas de victoire de Ségolène Royal...Sa photo restera affichée quelques temps....Venez la découvrir:c'est un "joker" qui ne manque pas de crédibilité...

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